Ni rouge, ni noir Ni sang, ni larme Ni patience, ni péché D'un empire de volupté Ne reste dans le souffle du brasier Que des corps divisés Ni orgueil, ni vanité Ni soupir, ni pire Ni flèche, ni coeur Tristesse de l'étoile, du vent De la pluie, du sang Corps sans visage Pierre sans âme Lettres sans nombres Fractions d'éclipses Soleils sans ombre Même des anges Il ne reste que poussière d'os et cendre Ni rose, ni rire Ni chair, ni pierre Ni pitié, ni beauté... D'un empire de volupté Ne reste dans le souffle du brasier Que des corps divisés Tristesse, tristesse