un aprčs-midi lŕ, dans la rue du jourdain, on peut dire qu'on était bien, assis ŕ la terrasse du café d'en face on voyait notre appartement. je ne sais plus si nous nous étions tus ou si nous parlions tout bas lŕ au café d'en bas, mais je revois trčs bien la table et tes mains, le thé, le café et le sucre ŕ côté. puis d'un coup c'est parti, tout s'est effondré, on n'a pas bien compris, tout a continué, tandis qu'entre nous s'en allait l'équilibre, plus jamais tranquilles, nous tombions du fil. cet aprčs-midi lŕ, dans la rue du jourdain, en fait tout n'allait pas si bien, assis ŕ la terrasse du café d'en face on voyait notre appartement, si triste finalement avec nous dedans