Caresse moi flamme de l'enfer Oiseau crucifie decoles Soleil taris les ruisseaux, inhibes mes paroles Ange dechu au paradis e Colombe mutilee vole ! Autrui tu m'as trahi buvant mes larmes d'agonie. Dieu elude cette longue attente, Le visage face e la mer Une eclaircie dans l'aquarium Cette prison de cristal qui m'enlise. Les ames muettes du silence des morts S'evadent de mon corps en anachronisme, Elle s'effacent au loin Telle la radiante elevation de l'opium Refusant ton eteRejoins moi dans ce reveQui me dechire. Maudit sois tu soleil ! Possede mon ame Voile d'antiquite, Soit mon esclave Clos ce moment d'infinite. Etend tes bras sur la douleur du monde Tel l'aigle sans ailesOh ... plus de larmes Ocean morfique ... Dans ce hall de miroirs Oe le rythm souple D'une douce chute de pluie Martelle le pave du marbre de l'homme. Coeur : Ailes chrom ees des parades Croise : Chevauche les horizons Oh Babylon resonne les coeurs Jerusalem royaume, terre de bonheur Joyaux de Dieu, %me de Moliere Conduis moi vers toi, ouvre ton sanctuaire. Boue, condensation liquide Glissant le long des corridors Comme une melopee. Au nue de ma chair ils ecaillent Ce firmament bohemien Anatheme d'amphore Caresse moi flamme de l'enfer Oiseau crucifie decoles Soleil taris les ruisseaux, inhibes mes paroles Ange dechu au paradis e Colombe mutilee vole ! Autrui tu m'as trahi buvant mes larmes d'agonie.