Tout a une fin, même les forts,
les plus grands, même l'océan.
Maintenant il me craint
vaguelette qui lèche mes pieds gentiment
en gémissant, tout doucement
ainsi meurent les géants.
 
C'est de la flotte
qui clapote en murmurant:
« Où est passé toute sa superbe, son arrogance ? »
Tout a une fin, tout, tout, tout.
Regarde-le, il est tout doux, doux, doux.
 
Tout a une fin, surtout l'océan.
Dis-moi où est pasée
sa violence d'avant.
Dis où est passé
son souffle méprisant.
Regarde, tends la main.
Non, il n'est plus méchant.
 
Tout a une fin, surtout les grands, grands, grands
et ces puissants n'y peuvent rien, rien, rien.
 
Tout a une fin, combattant pour rien,
agonisant sans fin.
 
Tout a une fin, surtout l'océan.
Dis-moi où est pasée
sa violence d'avant.
Dis où est passé
son souffle méprisant.
Regarde, tends la main.
Non, il n'est plus méchant.
 
Tout a une fin, surtout l'océan.
Dis-moi où est pasée
sa violence d'avant.
Dis où, où? Ah, où?
 
Tout a une fin.
Tout a une fin.
Je le sais, tout a une fin.
Tout a une fin.
C'est la fin.