Amours des feintes, des faux-semblants Infante défunte, se pavanant Cartes en quinte, s'édifiant Le palais d'un prince, catalan Amours des feintes, seul un can Délabre scint, ille au vent Où l'on emprunte, des sentiments Le labyrinthe, obsédant Et comme si de rien n'était On joue à l'émotion Entre un automne et un été Mensonge par omission Amours des feintes. des faux-semblants Infante défunte, se pavanant Etrange crainte, en écoutant Les douces plaintes, du vent Amours des feintes, au présent Et l'on s'éreinte, hors du temps Et pourtant maintes, fois l'on tend A se mainte, nir longtemps Le temps ne peut-il s'arrêter Au feu de nos passions Il les consume sans pitié Et c'est sans rémission Amours des feintes, des faux-semblants Infante défunte, se pavanant Couleur absinthe, odeur du temps Jamais ne serai, comme avant Amours des feintes, au loin j'entends Là-bas qui tinte, le temps De ces empreintes, de nos vingt ans Ne restent que les teintes, d'antan Qui peut être et avoir été Je pose la question Peut-être étais je destinée A rêver d'évasion.