Ardentes femmes phalliques agglutinées, 
Nefas attise les corps sans peine, les têtes, pénètre. 
Asphyxiées à en pâlir, 
Nature Obscure, 
Luxure perdure, 
L'écume des sourds effuse, onguent collant, 
Offrande aux catins séminales. 
Blessure impure, 
Luxure suture, 
Fuis! 

L'orifice débordant de vices, 
L'oratrice moite de Nefas embrasse 
Ses esclaves, profonde, de sa gorge cilice, 
Laticlave lisse... les froides cuisses s'enlisent. 

Cassent 
Les os putréfiés sous l'aiguille trouble, décharnés. 
Désir psychique, 
Douleur physique, 
Nefas se fait désirer, 
Vortex noir, l'aube immorale, dépourvoit, 
Electrise les lèvres rougies de fièvre. 

Mes cuisses supplient... 

Sois sans crainte, je renais aux sombres heures du soir. 
Sois sans crainte, je connais le son de ton âme. 
Tes hurlements arrachés de désir, 
du fond de ces mines obscures. 
Des lagunes diluviennes 
s'épanchent violemment autour des corps. 

Roi, ce miroir brisé, 
Renvoit l'image sale, ton reflet. 
La vertu, le pêché mêlés dans nos chairs, 
Du bois courbe, l'homme de bien, le pervers. 
Brille, vibre, le fébrile équilibre, 
Le bourreau docile s'automutile.