La vengeance est un plat qui n’a plus nul goût tiède Que certains mangent froid, comme Stirbois s’est mangé son cèdre La vengeance est un met au goût de presque rien Au goût de longtemps après, dont ne veulent même pas les chiens La vengeance est un pensom, raccourcir les sous-hommes Le ver qui rogne la pomme, sous le ciel d’aluminium Nappé par le vide Une ravine rapide Des phares qui ne répondent plus Moi ce sera ça, et pas plus I swear I would live in the sun I would live in the sun With my wife, my lover With my daughters and sons I would live in the sun I would live in the sun With my wife, my lover With my daughters and sons I swear I would live in the sun I would live in the sun With my wife, my lover With my daughters and sons I would live in the sun I would live in the sun With my wife, my lover With my daughters and sons La vengeance est un sorbet qui fond en gorge plus tard Parfois des années après, mais pourquoi pas en tartare ? C’est un légende, un mythe, c’est comme les glaces sécurit Mais elle te bouffera aux mites, perdre l’usage même de ton bip Graisser sans fin ton vieux flingue, pulvériser ton vase Ming La rage au fond d’une seringue, traiter les autres de dingues Les ordures y échappent, et partent se mettre au vert La mienne je la porte en écharpe, et j’y crois dur comme fer I swear I would live in the sun I would live in the sun With my wife, my lover With my daughters and sons I would live in the sun I would live in the sun With my wife, my lover With my daughters and sons