De tous mes actes, je n'ai nul souvenir Seulement un brouillard dans ma tête Prisonnier de cette voie qui dictait mes délits C'est la nuit que rodait la bête Je suis la proie du Diable dans mon crâne De mon esprit malade Je suis la proie du Diable dans mon crâne Et mon esprit se damne Du fond de cette cellule, je revois mon passé Avant que la folie me guette Usé par un travail, usé par mon métier Le surmenage fut ma perte De mon procès, je n'ai rien ressenti De ces femmes qui hurlaient « à mort » M'accusant toutes du crime de leurs filles Griffant l'air de leurs doigts vengeurs Maintenant seul au fond de mes pensées Dernier refuge du condamné Quand cette lame viendra lécher mon cou Enfin libre soulagé de tout