Mon amour, n'aies pas peur, il fallait se défendre
J’ai tué tout à l'heure ce regard trop tendre
À coups de réalités, de phrases qui résonnent dans ma tête
Tu sais parfois, ta voix prend le ton des tempêtes
Mon amour dépose nous un peu plus près des vagues
Que la marrée monte, efface nos traces sur le sable
Les âmes sauvages se souviendront de nos visages
Je prend sur tes lignes le train des voyages immobiles
Grave à l'arme blanche
Nos initiales
Sur les murs du danger
Je suis plus brut que l’écorce de l'arbre que tu as coupé
Si tu me brûles, je fais des flammes de la couleur des aînés
Le noir n'est beau que dans les toiles de Soulages en musées
Mais lorsqu'il sort de ma bouche, toi tu as peur d'être taché
Toi tu as peur d'être taché
Toi tu as peur d'être aimé
Toi tu as peur d'être taché

    
Merveilleux, tu brûles
Les flammes nous bercent et nous tombons
Qu’est ce qui froisse la peau ?
Est-ce les souvenirs ?
Ou leurs échos ?