Je m'ennuie, c'est le vide Déesse, détresse Le spleen, c'est l'hymne À l'ennui d'être, je m'ennuie Un néant béant, petite nausée Temps dilué à l'infini La vie oscille à l'envi Comme un pendule rouillé me balancer De la tourmente à l'ennui L'ennui naquit un jour gris D'une uniformité que je sais invincible Je m'ennuie, c'est le vide Déesse, détresse Le spleen, c'est l'hymne À l'ennui d'être, je m'ennuie Un néant béant, petite nausée Temps dilué à l'infini Qu'on traîne toute sa vie Toute sa vie durant obstinément Sempiternelle réverie De l'ennui à Bovary Vivre en beauté Vivre en blessure, sa finitude Je m'ennuie, c'est le vide Déesse, détresse Le spleen, c'est l'hymne À l'ennui d'être, je m'ennuie Un néant béant, petite nausée Temps dilué à l'infini Je m'ennuie, c'est le vide Déesse, détresse Le spleen, c'est l'hymne À l'ennui d'être, je m'ennuie Un néant béant, petite nausée Temps dilué à l'infini Je m'ennuie, c'est le vide Déesse, détresse Le spleen, c'est l'hymne À l'ennui d'être, je m'ennuie Un néant béant, petite nausée Temps dilué à l'infini