Les feux du soir se sont éclairés
Le ciel s'est comme embrasé
On pourrait croire que tout va durer
Sentiment d'éternité
Qu'en est-il de la réalité ?
Les cieux sont-ils nos alliés ?
Quand tournent les vents du malheur
Nos corps sont prisonniers

On est seul, seul face à soi-même
On a peur que les vents se déchaînent
On a peur qu'ils nous entraînent

Visage dans la boue, face contre terre
Pris dans l'étau qui se resserre
Qui d'autre que nous peut briser les fers
Faire que jamais l'esprit ne s'enterre
Quand tourne la roue, l'avenir se terre
Lorsqu'à genoux s'écroule un frère
Face contre terre

Le désespoir peut-il gagner ?
L'envers pourra-t-il l'emporter ?
Tout porte à croire que tout part en fumée
Sentiment d'incapacité

On est seul livré face à soi-même
On a peur que les vents se déchaînent
On a peur

Visage dans la boue, face contre terre
Pris dans l'étau qui se resserre
Qui d'autre que nous peut briser les fers
Faire que jamais l'esprit ne s'enterre
Quand tourne la roue, l'avenir se terre
Lorsqu'à genoux s'écroule un frère
Face contre terre