Quand on le voyait Il était parfait Et avait la vie dont les gens rêvaient Famille charmante Et une entreprise plus que florissante Une épouse aimante Mais en vérité Il était vidé Et avait la fuite dans les idées Tous les jours pourtant Il remettait son masque souriant Comme un paravent L'image que l'on donne N'est pas toujours la bonne Volent, volent les hirondelles Même les beaux plumages Peuvent être une cage Elle était distante Un peu arrogante On la trouvait snob et condescendante Toujours à l'écart Survolant les gens du haut du regard Froide et sans égards Mais sa suffisance N'était que défense Et un truc pour sauver les apparences Car cette timide Avait toujours été en vain avide D'amitiés solides L'image que l'on donne N'est pas toujours la bonne Volent, volent les hirondelles Même les beaux plumages Peuvent être une cage On disait souvent Qu'il était avenant Et qu'il avait l'âme du bon vivant Homme sans tourment Qui se laisser aller au gré du vent Un Roger Bontemps Mais s'il s'enivrait C'est qu'il se terrait Au fond de lui un malaise, un boulet Et son air gaillard Tout comme sa façade de fêtard N'étaient que remparts {au Refrain} L'image que l'on donne N'est pas toujours la bonne Volent, volent les hirondelles Même les beaux plumages Peuvent être une cage Volent, volent les hirondelles L'image que l'on donne N'est pas toujours la bonne Volent, volent les hirondelles Même les beaux plumages Peuvent être une cage Volent, volent les hirondelles Quand elles sont épuisées Elles piquent du nez