Tous ceux qui parlent des merveilles Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille, toujours а des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l'eau Le peintre assis devant sa toile, a-t-il jamais peint ce qu'il voit? Ce qu'il voit son histoire voile et ses tйnиbres sont йtoiles Comme chanter change la voix Ses secrets partout qu'il expose, ce sont des oiseaux dйguisйs Son regard embellit les choses et les gens prennent pour des roses La douleur don't il est brisй Ma vie au loin mon йtrangиre, ce que je fus je l'ai quittй Et les teintes d'aimer changиrent comme roussit dans les fougиres Le songe d'une nuit d'йtй Automne, automne, long automne comme le cri du vitrier De rue en rue et je chantonne, un air don't lentement s'йtonne Celui qui ne sait plus prier.