Les matins volets clos À pas tirer le jour À cause des nuits passées À chercher des abris Les fonds de bouteilles Laissés au détour d'un détour Ou rentrer déchirés À la mort de la nuit Oublier Ouais, ça y est J'ai presque oublié Envahir les villes Pour violer le silence Vivre comme un appât Chercher le corps à corps Toujours être parti Jamais là le dimanche Remplacer sa maison Par un aéroport Oublier Ouais, ça y est J'ai presque oublié Oublier Ouais, ça y est J'ai presque oublié J'suis payé pour en parler Ah, j'te dis, j'te dis, j'te dis Ouais, que j'ai oublié Prendre des coups au cœur Prendre un coup de hache Savoir qu'elle est partie Pour savoir que j'ai tort Opposer mon sourire Au malheur que je cache Ou lancer par mépris Un défi à la mort Oublier Ouais, ça y est J'ai presque oublié Les nuits à faire l'amour Pour ne penser qu'à elle La vouloir contre moi Et la sentir ailleurs Attendre d'elle un geste Un regard, un appel Et rester seul toujours Au pire comme au meilleur Oublier Oui, jamais J' pourrai oublier Oublier Non, jamais Non, j' pourrai oublier J'suis payé pour en parler Ah jamais, jamais, jamais Non, j'pourrai l'oublier J'suis payé pour en parler Jamais, jamais, jamais Non, j'pourrai l'oublier Jamais, jamais, jamais Non, j'pourrai l'oublier