Moins je manque d'espace, plus je tourne en rond Le temps passé, j'le trouve tout le temps long Check-le à l'endroit, ce monde est vaste Check-le à l'envers, c'est un trou sans fond J'fais du sur place, j'ai des visions Longue distance nette et sans pixels Milliards d'étoiles, l'univers en expansion Juste un caillou où la vie ruisselle Un bled paumé, dans une banlieue lointaine Là, tout aux confins d'une galaxie lointaire (tu vois ?) De tout en bas, on dirait une petite bille bleue Suspendue dans le vide à une ficelle Autant d'espace, fallait bien qu'je saute J'ai l'mal de mer, celui du cosmonaute Et des vertiges, quand faut choisir ma place dans l'car Mais moi je suis bien à ma place nul part Des dates butoir, et des open-spaces Un canular pour huit milliards de Sims Assoiffés par l'odeur du sang et des clichés Régis par des comportements téléguidés (tous, tous, tous) Tous atteints par le complexe d'Hermès On sait plus réfléchir en terme d'espèce Dépourvue de notre quête de sens Le fil qui s'emmêle, soudain le vertige, celui du vide existentiel Rien n'est grave si plus rien n'a de sens Rien n'en a vraiment, non J'ai contemplé son obsolescence Jusqu'à son avènement L'ombre du soleil (absurde) L'argent de Dieu (absurde) Le recyclage de la renaissance, la hiérarchie des anges, les alliances en temps de guerre (absurde) Le chaos du néant (absurde) Un indien alcoolique La serrure des portes du paradis Le froid qui brûle la peau, aveuglé par l'invisible Réflexion de l'amour Mieux vaut hiberner, qu's'envoyer du plomb Tous pris au piège dans d'immenses circuits fermés T'es pris d'vertige, effet de surplomb Plonge dans l'inconnu, le paradoxe de Fermi Celle de Gizeh, pyramide de Ponzi Des mausolées que l'homme s'est lui-même construit Tu cherches sa trace, mais y a plus qu'un humanoïde Qui se contente de sourire face au vide L'ombre du soleil L'argent de Dieu Le recyclage de la renaissance, la hiérarchie des anges, les alliances en temps de guerre Le chaos du néant Un indien alcoolique La serrure des portes du paradis Le froid qui brûle la peau, aveuglé par l'invisible Rien n'est grave si plus rien n'a de sens Rien n'en a vraiment, non J'ai contemplé son obsolescence Jusqu'à son avènement