À la claire fontaine m'en allant promener Pendu à la plus haute branche parmi les fruits du marronier On dirait que tu te balances je t'aperçois et je perds pied Même si plus rien n'a d'importance as-tu au moins trouvé la clé qui nous redonne notre enfance et nos fous rires d'écoliers c'est le vent d'automne qui te bercera laisse-les à l'abri des hommes, te bercer près de moi Il y aura bien sûr un malaise comme une brève hésitation Au moment de placer les chaises pour le repas du réveillon Tu vivras dans tous nos silences au hasard des conversations J'apprivoiserai ton absence mais je ne dirai plus... ton nom c'est le vent d'automne qui te bercera laisse-les à l'abri des hommes, te bercer près de moi Pendu à la plus haute branche un jour, je te pardonnerai Dis au Bon Dieu que c'est dimanche et qu'il peut venir... te chercher