Sur tes terres ambrées ou périssent les vents de ma fureur La morsure béante des sentiers flamboyants Je la vois errer au centre des colonnes Une âme opaline éructant sa rancune Elle régurgite la splendeur des lueurs nocturnes Succombant aux liqueurs du bourreau Brutus Elle n'a pas vu l'imposteur faire rougir sa lame Elle n'a pas vu le sang marquer sa peau Elle n'a pas vu son abject vide de sens Ses viols lunaires et récidivistes Tu quoque mi fili Le pathétique tableau de mon père défiguré Brume consolatrice, lorsque les chiens s'abstiennent Que les ruines irradiées se taisent enfin Le dessein obscur surgit des hybrides La métamorphose parricide crève la surface Lacère aveuglément, découpe les excroissances Savoure la bave aigre qui s'épaissit dans sa bouche Et tombe en écume Il rit aux décombres vaincus des cloportes insignifiants Lèche la victoire qui lui caresse le museau Rêve de douleur paroxystique Là où le silence s'abstient de murmurer aux braises Entrés dans la pénombre, irascibles et belliqueux Les mains souillées de larmes creusant les cicatrices De la poudre des ombres, ils ont piétiné mes terres Érigeant la potence et la guillotine Brume consolatrice, lorsque les chiens s'abstiennent Que les ruines irradiées se taisent enfin Le dessein obscur surgit des hybrides La métamorphose parricide crève la surface Lacère aveuglément, découpe les excroissances Savoure la bave aigre qui s'épaissit dans sa bouche Et tombe en écume