La suie coule sur les sombres verrous Du bois noir transsudant sa colere Vois les parois lisses et glissantes et l'equilibre ephemere L'obscurite luit par les orifices S'evanouit avec la plus grande decadence Encerclant la bete prisonniere Entre peur et rage indomptee Qui transpire de chaque pore de louverture Son souffle frappe le bois, charge de la moiteur crasse des murs qui L'entourent Tombeau sans promesse de lumiere Qui m'eblouit de sa malveillance Etouffante et majestueuse Lambeau de l'esprit tapi dans l'antre Aux reflets torteux Asylum cave Que ce silence qui dechire et consume l'edifice Aux multiples visages dormants Deformes de souffrances indicibles Happes et dchires au crepuscule de l'ouverture Asylum cave Les oppressantes chaines de L'inavouable Devenant poussiere a meme le sol Laissant delivre ce qui ne doit l'etre