Pour les jours silencieux, oщ j'йcoute tomber la pluie, 
Et les matins frileux qui me font regretter nos nuits.
Pour toutes ces diffйrences qui crйent l'indiffйrence, depuis, 
Pour les heures passйes а regarder tourner l'ennui.

Et les trйsors cachйs qu'on enterre а jamais sans vie, 
Pour tous les souvenirs qui 's'ennuient а mourir, et puis, 
Plus je pense а toi et plus encore je m'aperзois
Que le temps qui passe ne me guйrira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi, 
Et je m'aperзois que tu manques а l'espace.

Pour cacher mes erreurs que je commets par cњur, et si, 
Au profit du bonheur, j'йchangeais la douleur sans bruit.
Pour ces sommeils qui dansent, comme des rйcompenses enfuies, 
Quand le bleu des nuances devient gris de souffrance, aussi.

Pour les soleils violets que tu dissimulais meurtrie, 
Et les rires empruntйs qui te raccrochaient а la vie.
Plus je pense а toi et plus encore je m'aperзois
Que le temps qui passe ne me guйrira pas.

Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi, 
Et je m'aperзois que tu manques а l'espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore, 
Cette fleur fanйe, puisque la mort a pris tout l'amour d'une vie.

Plus je pense а toi et plus encore je m'aperзois
Que le temps qui passe ne me guйrira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi, 
Et je m'aperзois, que tu manques а l'espace.

Laisse-moi respirer, puisque la mort a pris tout l'amour d'une vie, 
Cette fleur fanйe, mкme si la mort a pris tout l'amour d'une vie.
Pour les jours silencieux, oщ j'йcoute tomber la pluie, 
Et les matins de dieu je te regrette chaque nuit.