Le torrent

Dalida

Comme un torrent qui vient tout droit de la montagne 
Et qui s'enfuit en bondissant parmi les champs 
Découvrant dans la campagne toutes les fleurs du printemps 
Mon cœur tout neuf est descendu parmi la ville 
Gonflé d'amour et de bonheur à partager 
Mais mon âme est moins tranquille 
Depuis que j'ai tout quittés 

Là haut tout est lumière 
En bas tout est chimère 

Mais le torrent oubli bien vite sa montagne 
Et comme lui suivant mon destin je descends 
Et de colline en campagne 
J'ai perdu mon cœur d'enfant 
Mes yeux tout neufs t'ont rencontré parmi la ville 
Et sans savoir ils t'ont donné leur liberté 
La rivière s'en va tranquille 
Mais moi j'ai voulu rester 

Pourtant souvent je pense 
Au ciel de mon enfance 

Ce soir tu vois je me retrouve la vie douce 
Vivre avec toi dans la clarté de mes vingt ans 
Et remonte vers la source d'où jaillisse les printemps 
Dans le silence 
Des sapins blanc 
Tu connaîtras près du torrent 
Mon cœur d'enfant.