Quand les fleurs des jardins Ne repousseront plus Quand il n'y aura plus rien Que des souvenirs perdus Quand les éclats de bombes Étoufferont les cris De nos enfants qui tombent Pour des guerres de patrie À part des larmes au creux des cils Que nous restera-t-il ? Et les regrets du temps d'avril Que nous restera-t-il ? Peut-être qu'il restera toi Peut-être qu'il restera moi Quand le printemps reviendra alors Je sais qu'on s'éveillera Peut-être qu'il restera toi Peut-être qu'il restera moi De nouveau les roses pourront éclore Je sais qu'on s'éveillera Balalalalam balalam On s'éveillera Balalalalam balalam Quand plus rien n'sera grave Plus rien n'sera choquant Ni les enfants-esclaves Ni ces femmes que l'on vend Et quand même les croyances Ne seront plus qu'un moyen De couvrir nos violences En s'endormant sereins À part des larmes un peu faciles Que nous restera-t-il ? Et les sanglots des mois d'avril Que nous restera-t-il ? Peut-être qu'il restera toi Peut-être qu'il restera moi Quand le printemps reviendra alors Je sais qu'on s'éveillera Peut-être qu'il restera toi Peut-être qu'il restera moi De nouveau les roses pourront éclore Je sais qu'on s'éveillera Balalalalam balalam On s'éveillera Balalalalam balalam Quand on regardera plus loin Que notre propre gueule On verra qu'on n'est rien Sans les autres, on est seuls Peut-être qu'il restera toi Peut-être qu'il restera moi Quand le printemps reviendra alors Je sais qu'on s'éveillera Peut-être qu'il restera toi Peut-être qu'il restera moi Quand le printemps reviendra alors Je sais qu'on s'éveillera Peut-être qu'il restera toi Peut-être qu'il restera moi De nouveau les roses pourront éclore Je sais qu'on s'éveillera Balalalalam balalam On s'éveillera Balalalalam balalam